Aubagne Toujours s’engage pour la condition animale

Les animaux sont là, à nos côtés. Ils organisent leur quotidien en fonction du nôtre, en recherchant notre présence ou au contraire en nous évitant. Domestiques ou sauvages, ils ont toute légitimité à partager le territoire communal. Dès lors, comment leur donner une place dans les politiques publiques, eux qui ne peuvent prendre part aux débats les concernant ? Nous souhaitons porter la question de l’animal en ville et créer une cohabitation pacifique avec les animaux. L’ensemble des propositions d’Aubagne Toujours, la liste citoyenne écologiste, respecte le bien-être animal. Et nous souhaitons vous présenter 11 mesures spécifiques que nous mettrons en œuvre.

1) Attribuer une délégation « condition animale » à un conseiller ou une conseillère municipale

Dans la plupart des communes, il n’existe pas de politique qui soit spécifiquement dédiée à la protection et au bien-être des animaux. Les problématiques rattachées aux animaux (domestiques ou sauvages) sont traitées sous l’angle de la santé publique, de l’environnement ou de l’hygiène et de la propreté.

Par conséquent, d’une part l’intérêt des animaux n’est jamais pris en compte en tant que tel et d’autre part les dispositifs qui pourraient leur être favorables ne sont pas coordonnés. La “condition animale” deviendra une thématique municipale à part entière grâce à la création d’une délégation administrative et politique, dotée d’un budget et d’un service dédié, pour coordonner les politiques municipales ayant un impact sur les animaux de compagnie ou sauvages.

2) Soutenir les associations de protection des animaux : Ce soutien peut provenir de subventions, mise à disposition de locaux, etc.

3) Favoriser le développement de spectacles alternatifs sans animaux sauvages. La remise en cause de l’utilisation des animaux dans les spectacles ne doit pas marquer la fin des distractions populaires et conviviales.

4) Mettre en place des outils de nettoyage urbain des déjections canines, la formation des agent.es et des équipements dignes, couplés à la verbalisation des personnes qui ne respectent pas le règlement

Le nettoyage des déjections canines est obligatoire dans l’ensemble de l’espace public, y compris dans les espaces verts et les caniveaux. L’installation de distributeurs de sacs accompagnés de poubelles, appelés aussi « canisette » ou « canisite », permet d’encourager et de faciliter le nettoyage par le propriétaire.

Le maire, responsable de la salubrité publique, est compétent pour sanctionner les maîtres et maîtresses ne ramassant pas les déjections canines.

5) Conditionner les achats de viande et d’œufs à des critères exigeants de bien-être animal dans les cantines publiques gérées par la mairie. Ces cantines doivent privilégier a minima les viandes biologiques, issues d’animaux nés, élevés et abattus en France, œufs ou ovoproduits issus d’élevage bio (code 0)

6) Favoriser les repas bio, locaux et les plus végétaux possible dans le cadre des repas et réceptions officielles de la ville. Les villes et leurs élus et élues doivent être la vitrine d’une transition alimentaire durable et moins génératrice de souffrance animale.

7) Agir contre la pollution lumineuse

Afin d’aboutir à une trame noire, en développant les lampadaires à détection de présence, en diminuant la lumière projetée vers le ciel et en faisant davantage respecter la réglementation sur l’éclairage publicitaire et informatif.

8) Créer des habitats pour les oiseaux, les chauves-souris et les insectes 
Comme des plantations mellifères, des nichoirs ou des hôtels à insectes, que ce soit dans l’espace public (parcs, jardins, rues etc.), les logements collectifs ou lors de la rénovation de bâtiments communaux. Nous privilégierons le débroussaillage et les tailles d’arbres hors période de nidification des oiseaux.

9) Généraliser les écoles oasis

Cours d’écoles plus végétales, moins d’asphalte, des sols plus perméables, chaque fois cela est possible, avec des bénéfices pédagogiques, de biodiversité et de résilience face au bouleversement climatique (lutte contre les îlots de chaleur et permettre l’infiltration des eaux).

10) Valoriser certains petits espaces urbains comme « zone de biodiversité » en y limitant le débroussaillage et en implantant à proximité des composteurs collectifs, 5 mètres carrés suffisent. Cela favorisera le maintien de flore et de faune menacée.

11) Mettre en place des campagnes d’information des habitants à ce sujet.

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