La ville veillera à ce que, au terme du mandat, chaque foyer ait les moyens de subvenir à ses besoins vitaux. Pour y parvenir, les familles vivant sous le seuil de pauvreté pourront solliciter l’assistance du Centre Communal d’Actions Sociales (CCAS) qui aidera les demandeurs à faire valoir leurs droits auprès des organismes sociaux extérieurs. Si cela ne suffit pas, le CCAS complètera les revenus du foyer jusqu’au seuil de pauvreté. Il s’agit là d’adapter localement une mesure de dignité mise en place, avec succès, à Grande-Synthe (maire écologiste : Damien Carême – département du Nord).
En complément, la commune veillera à garantir le droit au logement pour tous. Elle luttera contre toutes les formes de discriminations, notamment en permettant l’accessibilité de la ville et de ses services aux porteurs de handicaps et en luttant contre la fracture numérique.
Le service public communal et les associations de solidarité seront des acteurs décisifs de la concrétisation de ces ambitions. Un collège composé, à parité, de membres du CCAS et de citoyens volontaires rendra public un audit annuel de la pauvreté au sein de la ville.
Le financement du Minimum Social Garanti nécessitera des arbitrages en dépenses de fonctionnement : baisse progressive des charges de personnel par l’allègement de la structure hiérarchique, re-municipalisation de la cuisine centrale, diminution des factures énergétiques…
