Et nous, candidates et candidats d’Aubagne Toujours, qu’aurions nous fait quant à la démocratie ?
La crise actuelle déclenchée par le covid a révélé une gestion oligarchique inouïe de la part du maire d’Aubagne ; en effet, même les élus du conseil municipal n’ont été consultés, ni même informés des courriers et échanges avec le préfet ou avec l’Etat.
Ce manque de transparence et de démocratie est grave. Il aura fallu que tous les groupes d’opposition fassent un courrier au Maire pour que celui-ci s’autorise à organiser a minima, une vidéo conférence avec les présidents de groupe.
Il va de soi que cela est encore bien insuffisant et que cette gestion, nous la réfutons en bloc.
D’abord parce que c’est un déni de démocratie ;
Ensuite parce qu’Aubagne Toujours revendique pour Aubagne « des élus qui partagent le pouvoir et agissent en transparence ».
Bien au-delà d’ailleurs, notre programme innove en instaurant une démocratie participative réelle qui associe « des citoyens acteurs du débat et des choix politiques ».
En d’autres mots, comme nous l’avons dit lors de la campagne, nous considérons que les citoyens usagers de services ont une expertise desdits services, tout comme les habitants des quartiers ont une expertise de leur quartier ; ces compétences doivent être valorisées au sein du débat municipal pour l’intérêt général de tous.
Que se serait-il passé lors de cette crise sanitaire ?
Prenons deux exemples : la réouverture du marché et la réouverture des écoles.
- l’ouverture du marché alimentaire
La consultation et le débat citoyen auraient sûrement permis de clarifier les tenants et les aboutissants de cette mesure, tant pour les consommateurs que pour les producteurs, et de construire, ensemble les conditions sanitaires sécuritaires nécessaires à sa réouverture.
Forte de propositions concrètes réfléchies avec les citoyens, la ville ne se serait sûrement pas vu essuyer un refus par la Préfecture, puisque cela a été le cas ailleurs.
- La réouverture des écoles
A Aubagne, à une semaine de l’ouverture des écoles élémentaires, ses usagers ne savent toujours pas s’ils bénéficieront du service de restauration, ni des matériels induits par les nouveaux protocoles sanitaires. Comment un parent dans l’obligation de reprendre son travail, peut-il, dans ces conditions, prendre une décision sereine quant au retour de son enfant à l’école ?
Pour nous, les experts de l’école sont les services éducation de la ville certes, mais aussi et surtout, les parents d’élèves, les personnels municipaux, les enseignants et directeurs. Aussi les comités de pilotage qui auraient été mis en place en temps normal, sans attendre la crise, auraient eu, là, un rôle prépondérant à jouer au niveau de la consultation, du débat et de la prise de décision. Ils auraient été sûrement encore une fois porteurs de solutions adaptées à la réalité des établissements d’Aubagne.
Nous sommes convaincus que plus que jamais cette crise est un révélateur de la nécessité d’instaurer à l’échelon communal, une vraie démocratie participative, en actes.
